Cet article est dédié à toutes celles et ceux qui ont vu disparaitre leurs précieuses sauvegardes de Pokémon sur GameBoy dans les années 90. Nous compatissons (vraiment).
La gestion de sauvegardes…Combien d’heures de jeux, à base de die and retry, de persévérance et d’esquintement du canal carpien ont étés annihilées par une manipulation fortuite, ou par la maladresse d’un proche n’ayant pas compris la mesure du préjudice en appuyant innocemment sur « écraser la sauvegarde » ? Ce traumatisme vécu comme une véritable perte a fait bien des ravages dans un temps où les mots « Sauvegardes automatiques » où « Cloud » ne faisait pas partie de notre vocabulaire. (Enfin oui pour Cloud mais seulement pour les heureux détenteurs du jeu Final Fantasy VII…)
Le ténébreux Cloud de FF7, et sa coiffure qui n’a rien à envier aux chanteurs de K-pop
Final Fantasy VII Remake – Square Enix, 2020
La carte mémoire
Si sur ordinateur le principe de la sauvegarde a été intégré très tôt, le support console (qui n’avait pas de disque dur rappelons-le) ne proposait pas aux joueurs de sauvegarder leurs progressions. Au vue de la nature expéditive des jeux, cela n’était en rien dommageable dans les années 80 et 90, mais au fil du temps les jeux consoles durent aussi s’inscrire dans le temps long du jeu domestique pour espérer rivaliser avec le PC.
De 1 Mo à 1 To, l’espace de stockage externe a considérablement changé en deux décennies
C’est avec l’intégration de piles dans les cartouches que les jeux consoles eurent soudainement à leur disposition l’espace de stockage nécessaire pour accueillir des jeux plus ambitieux, et vinrent Final Fantasy et autres Zelda.
Quand les sauvegardes se jouent de nous
En septembre 1998, les joueurs Playstation ayant fait l’acquisition du récent Metal Gear Solid firent l’objet d’une expérience unique dans l’histoire du jeu vidéo. Lors de la confrontation du protagoniste Solid Snake avec Psycho Mantis (Puissant télépathe et féru de télékinésie), ce dernier prétendait alors -en brisant le 4ème mur- savoir à quels jeux le joueur s’adonnait sur son temps libre, en « lisant dans ses pensées ».
Choqués, les joueurs voyaient alors Psycho Mantis réciter les derniers jeux sur lesquels ils avaient pu passer leurs temps, pire : il était également capable de donner avec précision les habitudes de jeux de la personne assise en face de l’écran. Divination, sorcellerie ? Il n’en est rien, les développeurs de Metal Gear Solid avaient tout simplement (et habilement) programmé le jeu pour que ce dernier puissent faire dire certaines lignes de dialogue à Psycho Mantis en fonction du contenu de la carte mémoire du joueur. Du jamais vu à l’époque.
Metal Gear Solid – Konami, 1998
Ce cas est loin d’être isolé, puisque le survival horror Eternal Darkness avait eu recours à pareil artifice : en effet, si la jauge de santé mentale du joueur était trop basse et que ce dernier tentait de sauvegarder, le jeu lui faisait croire qu’il avait en fait supprimé sa précieuse sauvegarde…Un réel moment de frayeur vidéoludique.
L’ère des sauvegardes auto
Si limitations techniques et développeurs ont par le passé joués avec nos angoisses concernant l’intégrité de nos sauvegardes et notre progression globale, depuis la donne a changé puisque l’arrivée du cloud gaming a rendu ces questions et problématiques complètement obsolètes !
Avec Pleio, aucun soucis de ce côté puisque vos jeux sauvegardent automatiquement votre progression, ou vous ramène exactement à l’endroit ou vous étiez avant une déconnexion impromptue (les problèmes de batterie ça arrive à tout le monde ^^ ) Alors jouez sans stress aucun, vos sauvegardes sont entre de bonnes mains 😉