L’arcade…Plus qu’un simple genre vidéoludique, il s’agissait d’une réelle tradition pour les gamers chevronnés (ou pas d’ailleurs) de l’ère pré-internet puisque les salles obscurs qui étaient éclairées seulement par des néons de pixels permettaient alors aux jeunes gens de pouvoir se réunir, converser et profiter ensemble des shooters, racing games et shmup les plus exigeants du moment.
Il était une fois l’arcade
Roll Credits
Cependant et au même titre que les hand spinner, la tecktonik ou le minitel, les bornes d’arcades ont fini par être délaissées par le grand public au profit d’autres moyens de pratiquer le dixième art. Allons allons, baissez vos fourches et vos torches braves gens il n’y a aucun fossoyeur à blâmer, le long trépas des salles d’arcades est avant tout la résultante d’un changement de paradigme qui a vu naître de nouveaux usages. Mais s’il vous faut un coupable nul besoin de chercher bien loin, vous le retrouverez probablement confortablement assis sur une étagère de votre salon ou avachi sous votre télévision :
Faites entrez l’accusé.
Et oui, puisque la baisse du coût des différents hardwares a permis à toute une frange de la population de gamer de se doter de consoles de salons, rendant caduc le besoin de se rendre dans une salle d’arcade pour jouer.
Le coupable présumé a néanmoins un complice : l’émulation. Pour les profanes de cette pratique moralement douteuse mais ô combien avantageuse, l’émulation consiste à simuler le fonctionnement d’un matériel et logiciel d’un ordinateur d’un type sur un autre ordinateur. Cela permet par exemple à jouer à des jeux sorties sur consoles de salon dans les années 80 & 90 sur votre ordinateur, et ainsi de pouvoir continuer à profiter de jeux ayant bercé votre enfance, ces derniers n’étant plus dans les circuits de distribution depuis plusieurs années.
D’aucuns diraient : « Ah ben l’émulation c’est pas si mal ça règle pas mal de soucis de compatibilité et d’accessibilité non ? » Oui…et non. Puisque comme toute situation avantageuse, des malotrus se sont depuis allègrement glissés dans les rouages du système pour le travestir à des fins moins vertueuses…
En remontant les torrents
La bannière de tous les méfaits
Si aujourd’hui les pirates ne voguent plus sur les océans en brandissant un drapeau noir sur leurs mâts, leurs méthodes n’ont pas drastiquement changées depuis l’ère des corsaires des mers : appropriation, détournement ou redistribution illégale de ressources, les moyens déployés pour pirater un contenu sont légion et l’émulation a été dévoyée pour servir ces sombres desseins.
Ainsi, bon nombre de personnes se sont orientées vers ces moyens parallèles de profiter des jeux vidéo au début des années 2000, portant le coup de grâce aux exploitants de salles d’arcade qui peinaient à fidéliser une génération Y attirée alors par le potentiel illimité que leur proposait l’avènement de l’ère numérique.
Et l’arcade dans tout ça ?
Si aujourd’hui l’arcade est prise en étau entre l’accessibilité, et le piratage, il reste néanmoins une façon peu onéreuse et tout à fait légale de recréer ces instants de joies vidéoludiques qui vous laissaient souvent désargentés : le cloud gaming !
Plus besoin de vous défaussez de votre petite monnaie ou d’attendre que le joueur en face de vous ne libère la machine sur laquelle il a tenté en vain d’accéder au tableau des scores des heures durant : le cloud gaming vous permet d’avoir accès à tout un catalogue de jeux d’arcade dans le confort de votre salon ou lorsque vous utilisez les transports en commun.
Chez Pleio la culture de l’arcade est fortement ancrée dans notre catalogue, la preuve étant que le très plébiscité BlazBlue Cross Tag Battle fait partie de notre liste de jeux typés arcade 😉 Pour en profiter, aucune pièce à insérer il vous suffit juste de cliquer ICI pour revenir à l’époque des joysticks et des parties endiablées entre amis !