Jouer en fratrie : quelles différences, quels avantages ?

Si les joueur·euses sont déjà divisé·es par les styles de jeux qu’ils affectionnent, il est un autre débat qui fait rage depuis la nuit des temps : est-ce mieux de jouer en solo ou entre frères et sœurs ?  Voici quelques arguments de part et d’autre !  

Jouer en solitaire : un apprentissage du monde 

Ni triste, ni frustrant, jouer en tête-à-tête avec soi-même a assurément d’immenses avantages ! On peut par exemple prendre le temps de découvrir les moindres recoins d’un jeu, profiter des détails de l’environnement, étudier les plus petits indices d’une carte… C’est l’assurance de vivre une expérience complète et de ressentir pleinement les émotions que les développeur·euses ont cherché à transmettre : la joie de débloquer une énigme ardue comme la tristesse de se séparer d’un personnage à la fin du jeu. Autant de sensations à côté desquelles il est aisé de passer à côté lorsqu’il faut partager la manette. Lorsque l’on joue seul·e, on avance à son rythme, on s’écoute, on développe son imaginaire et on apprend à être indépendant·e. 

Jouer en solo, c’est également s’offrir un temps d’arrêt, une parenthèse à l’écart du monde et de son tumulte. À l’école ou à la maison, les moments de solitude peuvent être rares, or ils nous sont essentiels pour réguler nos émotions et apaiser notre esprit.  

En solo sur Pleio : 

The ABC murders : Agatha Christie, un jeu d’enquête à partir de 12 ans dans lequel on incarne Hercule Poirot. Après une partie, on peut prolonger le plaisir en se plongeant dans les thrillers de la reine du roman policier. Un autre plaisir solitaire, celui de la lecture ! 

Splasher, un jeu de plateforme drôle et coloré dont la difficulté augmente progressivement. Dès 7 ans. 

Jouer avec ses frères et sœurs : Tout seul on va vite, ensemble on va loin

Lorsque l’on imagine une fratrie jouer aux jeux vidéo, on se figure souvent des cris et des affrontements, des manettes qui volent et des noms d’oiseaux à travers la maison. Si les chamailleries font évidemment partie du jeu, il serait dommage de résumer ces moments en famille à des prises de becs. 

Jouer avec sa grande sœur ou son petit frère peut en effet être un formidable moment de complicité. Certains jeux offrent l’opportunité de réels moments d’entraide et de coopération dans lesquels on s’échange des astuces, on se fait la courte-échelle et on se soutient moralement. Ici l’expression “Tout seul on va vite, ensemble on va loin” prend tout son sens ! Lorsqu’ils·elles jouent ensemble, les frères et sœurs se tirent mutuellement vers le haut. Les moments d’affrontements sont autant d’occasions de devenir un peu plus forts à chaque fois. Ensemble ou l’un contre l’autre, dans tous les cas, il y a une progression, même si celle-ci peut parfois générer de la frustration. 

Le jeu vidéo peut également servir de fil rouge, ou même de “reconnecteur”, lorsque les enfants se chamaillent beaucoup ou lorsque l’on constate qu’ils et elles ne partagent pas grand-chose ensemble.

À plusieurs sur Pleio : 

Disney Infinity 2.0 et 3.0, un jeu d’action-aventure qui se déroule dans les univers Disney, Marvel et Star Wars et qui parlera donc à de nombreuses tranches d’âge, à partir de 7 ans. Développé en mode solo, le jeu se joue très bien à plusieurs autour d’une manette : coopération, tour à tour et bonne humeur garantie.   

Super Dungeon Bros, à partir de 7 ans. Un jeu de coopération rock and roll dans lequel on incarne des frères. Ici on se bastonne jusqu’à 4 joueur·euses ! 

Ensemble contre les parents : l’union fait la force 

Jouer à des jeux vidéo ensemble peut assurément servir de soupape lorsque les tensions intrafamiliales sont trop fortes. Cela permet de relativiser, de prendre du recul, de dynamiter des malaises – ou simplement de passer un bon moment. 

Des frères et sœurs qui ne communiquent dans la vie de tous les jours qu’en se disputant peuvent retrouver une forme de complicité lorsqu’ils doivent unir leur force pour mettre la pâtée à leurs parents. “L’enfant peut très bien jouer contre ses parents et chercher à les battre, donnant lieu à une inversion du référent qui peut être très amusante à vivre” rappelle la psychologue Vanessa Lalo dans une interview accordée à Xbox.com

Et c’est encore plus apprécié lorsque les adultes se mettent à jouer sur mobile, un terrain de jeu souvent bien mieux maîtrisé par les plus jeunes ! 

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