À partir de quel âge peut-on lancer Homefront ? Quels jeux sont déconseillés avant 18 ans ? Pour savoir qui peut jouer à quoi, on se rapporte généralement à la classification PEGI. Peut-on s’y fier et comment la déchiffrer ?
PEGI est l’acronyme de “Pan European Game Information” ou système d’information pan-européen du jeu vidéo. Créé en avril 2003, le PEGI propose une signalétique de classification par âge, requise pour tous les jeux. Élaborée par la Fédération européenne des logiciels de loisirs, elle est aujourd’hui utilisée par 38 pays d’Europe.
Première chose à savoir sur le système PEGI, il s’agit d’une recommandation basée sur des critères précis : langage grossier, violence explicite, insultes à caractère sexuel… En outre, “la classification PEGI se base sur le caractère adapté d’un jeu à une classe d’âge, et non sur le niveau de difficulté”. Un jeu de puzzle PEGI 3 peut-être trop complexe pour un enfant de 5 ans, mais il pourra assister à une partie, regarder ses frères et sœurs jouer, sans danger.
Plus la violence sera représentée de manière réaliste dans un jeu, plus il faudra attendre pour y jouer. L’idée, c’est que les images et le message du jeu soient compatibles avec le cerveau de l’enfant qui y joue, qu’il puisse gérer des émotions contradictoires, faire la différence entre réalité et fiction… Des capacités que l’on acquiert avec le temps.
Un système, 5 déclinaisons d’âge, de 3 à 18 ans
Le logo avec chiffre indique l’âge minimal recommandé.
3 : Ni images effrayantes, ni gros mots : le jeu est considéré comme étant adapté à tous·tes les joueur·euses, qu’ils ou elles soient en primaire ou à l’université ! Sur Pleio, le jeu de tennis Smoots, Toybox Turbos ou encore le très mignon Chariot se jouent en famille.
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7 : Le jeu est destiné aux enfants de plus de 7 ans, il peut contenir des sons ou des images effrayantes mais avec modération. Quant aux scènes de violence, elles ne peuvent pas être détaillées ou réalistes. Dans cette catégorie, on retrouve sur Pleio : Anarcute, Splasher, le jeu de course Split/Second ou encore Aqua Moto Racing Utopia !
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12 : À partir de 12 ans, les scènes de violence commencent à être plus explicites tout en étant encore peu réalistes. Il peut y avoir de très légères allusions sexuelles et des scènes qui peuvent faire peur. Sur Pleio, on retrouve dans cette tranche d’âge : Blazblue, un jeu de combat en 2D, les Bombing Bastards et leur humour noir ou encore le jeu d’aventure-horreur Among the sleep.
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16 : Références à la drogue, au sexe et à la violence : à partir de 16 ans, les jeux se corsent. Baiser sur la bouche, langage grossier et clopes au bec peuvent apparaître au détour d’une cinématique. R.A.W. realms of ancient war et Styx : shards of darkness font partie de cette catégorie et sont disponibles sur Pleio.
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18 : Violence extrême, sueurs froides et combats ultra réalistes, la catégorie 18 est réservée aux adultes et pour cause, elle ne fait pas dans la dentelle. Chez Pleio, The Surge, Saints Row 3 et Homefront sont des maîtres dans cette catégorie.
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À quoi servent les descripteurs de contenu ?
En parallèle des recommandations d’âge, le PEGI propose des “descripteurs de contenu”, des informations plus spécifiques sur ce que contient le jeu vidéo. Il existe huit descripteurs en tout : violence, drogue, langage grossier, peur, jeux de hasard, sexe, achats intégrés et discrimination. Ces symboles permettent de savoir – avant de jouer – si un jeu invite à faire des paris, s’il contient des achats intégrés ou peut inciter à la discrimination, entre autres. Ils permettent un contrôle parental plus précis.
Par définition, un jeu PEGI 3 ne contient aucun descripteur de contenu, on ne peut y croiser ni références à la consommation de drogues, ni langage grossier !